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L’AMI FRITZ.

nous avait prévenus, nous serions mieux ; mais cela ne nous empêchera pas de faire assez bonne figure. »

Schoultz ajouta :

« Moi, voyez-vous, je suis en négligé ; je vais à Bischem sans prétention, pour voir, pour m’amuser…

— Et nous donc ? dit Hâan.

— Oui, mais je suis plus dans la circonstance ; un habit de nankin est toujours plus simple, plus naturel à la fête, que des jabots et des dentelles. »

Se retournant alors, ils virent sur la table une bouteille de forstheimer, trois verres et une assiette de biscuits.

Fritz jetait un dernier regard sur sa cravate, dont le flot avait été fait avec art par Katel, et trouvait que tout était bien.

« Buvons, dit-il, la voiture ne peut tarder à venir. »

Ils s’assirent, et Schoultz, en buvant un verre de vin, dit judicieusement :

« Tout serait très-bien ; mais d’arriver là-bas, habillés comme vous êtes, sur un vieux char-à-bancs et des bottes de paille, vous reconnaîtrez que ce n’est pas très-distingué ; cela jure, c’est même un peu vulgaire.