nant ; vous avez quelque chose… un chagrin… une douleur… n’est-ce pas ?
Fritz referma les yeux, et Kipert vit deux larmes dans les coins.
« Votre maître a des chagrins, » dit-il à Katel tout bas.
Dans le même instant Kobus murmurait :
« Le rebbe !… le vieux rebbe !
— Vous voulez voir le vieux David ? »
Il inclina la tête.
« Allons, c’est bon, le danger est passé, dit Kipert en souriant. Il arrive des choses drôles dans ce monde. » Et, sans s’arrêter davantage, il sortit.
Katel, à l’une des fenêtres, criait déjà :
« Yéri ! Yéri ! »
Et le petit Yéri Koffel, le fils du tisserand, levait son nez barbouillé dans la rue.
« Cours chercher le vieux rebbe Sichel, cours ; dis-lui qu’il arrive tout de suite. »
L’enfant se mettait en route, lorsqu’il s’arrêta criant :
« Le voici ! »
Katel, regardant dans la rue, vit le rebbe David, son chapeau sur la nuque, sa longue capote flottant sur ses maigres mollets, qui venait