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L’AMI FRITZ.

te faut… tu seras heureux, très-heureux avec elle…

— Ils veulent la donner à un autre ! interrompit Fritz désespéré.

— À qui ?

— À un anabaptiste.

— Qui est-ce qui t’a dit cela !

— La mère Orchel… tout à l’heure… elle est venue exprès…

— Ah ! ah ! bon… maintenant je comprends : elle est venue lui dire cela tout simplement, sans se douter de rien… et il s’est trouvé mal… Bon, c’est clair… c’est tout naturel. »

Ainsi se parlait David, en faisant deux ou trois tours dans la chambre, les mains sur le dos.

Puis, s’arrêtant au pied du lit :

« Mais si tu l’aimes, s’écria-t-il, Sûzel doit le savoir… tu n’as pas manqué de le lui dire.

— Je n’ai pas osé.

— Tu n’as pas osé !… C’est égal, elle le sait. Cette petite est pleine d’esprit… elle a vu cela d’abord… Elle doit être contente de te plaire, car tu n’es pas le premier anabaptiste venu, toi… Tu représentes quelque chose de comme il faut ; je te