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Page:Ernest Cœurderoy - Hurrah !!!.djvu/173

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exclut de son cercle étroit plus des deux tiers des hommes, lesquels ont le droit et le désir de vivre.

Oh ! que les vieillards sont entêtés ! Et comme ils se croient pleins de vie quand, ayant revêtu leurs habits de fête, ils chauffent leurs maigres jambes au coin du feu ! Malheureusement, forfanterie n’est pas force ; excitation n’est pas santé ! — Il faut mourir !


XIX.   L’Occident représenté par la France, son modèle et son boulevard, l’Occident est un cadavre. Et tous les cadavres subissent, dans le sein de la mort, une révolution palingénésique. L’Occident bourgeois soit passer par cette transformation. Ni la terreur blanche, ni la terreur rouge ne peuvent la lui épargner.

Les vieillards meurent, les cadavres verdissent, malgré tous les soins qu’on en prend. Les germes se développent et les enfants grandissent, bien que les femmes enceintes commettent des mprudences et qu’on étouffe les nouveau-nés dans des maillots.

J’ai disséqué le cadavre ; j’étudierai le fœtus.




§ 2. — UN FŒTUS.


« L’or se vantait un jour en disant : le
monde entier est à moi. — Mais le sabre
lui répondit : tu te trompes, c’est à moi
seul que le monde appartient. — Je puis
tout acheter. — Et moi, reprit le sabre,
je puis tout conquérir par la force. »
Pouchkine.


I.   Je veux dire la Russie.

Et je comprends sous ce nom : d’abord, les immenses domaines des Tzars ; puis la Pologne, la Bohème, la Hon-