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CHAPITRE DIX-HUIT
LA GUERRE ET LA TERREUR


— 1. Une belle victoire. — Vous avez vu qu’avant la mort de Louis Seize, les ennemis étaient entrés en France. C’étaient des Prussiens et des Autrichiens.

Un jour du mois de septembre 1792, notre armée était rangée sur une colline près de Valmy, un petit village du pays de Champagne. Beaucoup de nos soldats étaient très jeunes ; ils n’avaient pas encore été à la guerre, au lieu que les ennemis étaient tous de vieux soldats, habitués à se battre.

Le général Kellermann commandait notre armée. L’image vous le montre à cheval près d’un moulin. Il voit les ennemis marcher vers la colline ; il a mis son chapeau au bout de son épée, et crie : « Vive la France ! » Nos canons tirent ; les musiques jouent ; nos soldats crient : « Vive la France ! »

Les ennemis furent très étonnés, car ils avaient cru que les Français se sauveraient tout de suite. Ils s’arrêtèrent, et les deux armées se battirent de loin à coups de canon.