Page:Ernest Lavisse - Histoire de France cours élémentaire, Armand Colin, 1913.djvu/160

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Il les attaqua près d’Austerlitz. Vous le voyez sur son cheval ; quelques officiers sont derrière lui.

Il est coiffé d’un petit chapeau sans galons, ni dorure. Il est vêtu d’une simple redingote grise.

Il regarde au loin ses soldats qui attaquent les ennemis rangés sur une colline.

NAPOLÉON À AUSTERLITZ.


Il écoute le bruit des coups de fusil et des coups de canon, et la voix de ses soldats qui chantent :

« On va leur percer le flanc.
Ra ta plan, tire lire lire. »

Les musiques accompagnent la chanson des soldats. C’est un bruit d’enfer.

Il est content, l’Empereur. Nos soldats ont escaladé la colline, baïonnette en avant ; les ennemis se sauvent.

Il est content. Il lève le bras. Savez-vous pour quoi faire ? Il va priser. Toutes les fois qu’il était content, il prenait prise sur prise de tabac.