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Il venait des marchands d’étoffes, de vêtements tout faits, de chaussures, de fourrures, de mercerie, d’ustensiles de fer ou de cuivre, d’armes, de sellerie, de bijoux en argent ou en or. Il venait aussi des marchands de bestiaux, et des cabaretiers qui vendaient à boire et à manger.

La ville était très animée pendant la foire. L’image, page 41, vous montre la grand’place où travaillent les saltimbanques.

Les uns courent sur des échasses ; d’autres marchent sur des cordes raides ; d’autres font travailler des chiens savants. Les enfants s’amusaient en les regardant.

On venait de loin aux foires pour faire ses provisions de toutes sortes de choses, parce que dans ce temps-là, ce n’était pas comme aujourd’hui. Aujourd’hui, quand on ne trouve pas chez soi ce dont on a besoin, on le fait venir par la poste ou par le chemin de fer. C’était dans les foires que se faisait autrefois le grand commerce.



RÉSUMÉ

1. Au temps des seigneurs, les paysans étaient malheureux ; ils devaient faire toutes les volontés de leurs maîtres et ils étaient maltraités.

2. Quelquefois les paysans se révoltaient contre les seigneurs, mais ils étaient presque toujours vaincus ; alors on les tuait ou on les torturait.

3. Au temps des seigneurs, les habitants des villes étaient moins malheureux que les paysans. Les villes avaient des murailles pour se défendre contre les seigneurs.