Page:Ernest Lavisse - Histoire de France cours élémentaire, Armand Colin, 1913.djvu/98

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Il faisait un beau clair de lune. Bayard était donc en danger d’être pris par les ennemis.

Heureusement à cet endroit-là, il y avait des arbres et des vignes qui donnaient de l’ombre.

Regardez Bayard marchant sur les pieds et les mains, à quatre pattes. Le roi fut bien content quand il vit arriver le bon chevalier.

BAYARD, LE SOIR, À MARIGNAN.


Aussitôt qu’il fit clair, la bataille recommença. Et les Français furent vainqueurs.

Alors, le roi François, qui n’avait pas encore été armé chevalier, voulut l’être par Bayard. Bayard n’osait pas. Il disait : « Je suis un trop petit seigneur pour armer chevalier un si grand roi. »

Mais le roi lui dit : « Bayard, mon ami, dépêchez-vous et faites ce que je vous commande. » Bayard obéit.