Page:Ernest Renan - Cantique des cantiques, Calmann-Levy, 1884.djvu/14

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tiens me révélèrent de combien de joie (je ne dis pas de vulgaire gaieté) la vie serait pleine si on savait retrouver l’art de la passionner pour ce qui est beau et vrai. Lisez, ce printemps, la pastorale de Sulem sous vos orangers de Cannes, et venez bientôt nous redire que la science est une chose jeune, qu’elle suppose la fraîcheur de l’âme, et que, quand elle remplit la vie, elle empêche de vieillir.


6 avril 1860


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