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Mon visage est tout rouge de pleurs,
Un voile sombre s’étend sur mes paupières ;
Et pourtant il n’y a pas d’iniquités dans mes mains.
Ma prière[1] a toujours été pure.
O terre, ne couvre point mon sang,
Et que mon cri de vengeance ne soit pas étouffé !
Car j’ai encore un témoin dans le ciel,
Un garant dans l’empyrée.
Mes amis se rient de moi ;
Aussi c’est vers Dieu que mon œil pleure,
Pour qu’il juge lui-même entre Dieu et l’homme
Comme entre le fils de l’homme et son semblable[2].