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Car, je le sais, mon vengeur existe,
Et il apparaîtra enfin sur la terre.
Quand cette peau sera tombée en lambeaux,
Privé de ma chair, je verrai Dieu[1].
Je le verrai par moi-même ;
Mes yeux le contempleront, non ceux d’un autre ;
Mes reins se consument d’attente au-dedans de moi.
Alors vous direz : « Pourquoi le poursuivions-nous ? »
Et le bon droit se trouvera de mon côté.
Ce jour-là, craignez le glaive ;
Car la colère de Dieu vous punira par le glaive,
Pour que vous appreniez qu’il y a une justice.
- ↑ Job s’abandonne à l’espérance de voir Dieu descendre un jour sur la terre quand il sera réduit à l’état de squelette, pour le venger de ses adversaires.