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Ils sont comme un corps léger sur la surface de l’eau,
Leur héritage est maudit sur la terre,
Ils ne prennent jamais le chemin des vignes[1].
La sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige ;
Ainsi, je le sais, le tombeau dévore ceux qui pèchent[2]
Le sein qui les porta les oublie ;
Ils font les délices des vers ;
Personne ne se souvient plus d’eux ;
Ils sont brisés comme un arbre,
Ces hommes violents qui dévorent la femme stérile[3],
Qui n’ont pas fait de bien à la veuve.
- ↑ C’est-à-dire, ils ne mènent jamais la vie heureuse des populations qui ont passé de l’état du bédouin pillard à l’état des tribus agricoles et sédentaires.
- ↑ Job concède à ses amis que les méchants périssent à leur tour. Mais il ne peut voir en cela un châtiment de Dieu ; car c’est le sort commun des hommes, et loin que la fin des méchants soit triste et prématurée, il semble au contraire que Dieu prolonge leurs jours et rende leur mort aussi douce qu’il est possible.
- ↑ La femme stérile, n’ayant pas de fils pour la défendre, est prise pour type de la faiblesse.