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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/31

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AU FOYER DE L’OPÉRA

introduit, en silence, dans un petit salon d’attente, n’ayant pour tout meuble qu’un divan régnant de trois côtés, et où brûlaient, dans des cassolettes, des parfums aphrodisiaques.

Bientôt la pièce, où régnait une demi-obscurité, s’éclairait d’une lueur pâle dans laquelle s’estompaient des tableaux fantasmagoriques représentant des scènes lubriques d’intérieur de harem, telles que celles-ci, par exemple :

— Pendant qu’une odalisque, entièrement nue, s’évertuait, par de savantes manœuvres, à faire dresser la verge rebelle d’un sultan blasé, deux autres, également nues, dans des poses aussi lascives que possible, se polluaient à tour de rôle, offrant alternativement au membre du seigneur l’entrée d’une vulve dont les