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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/88

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LUBRICITÉS

— Et de quatre. Et puis ?…

— Et puis… et puis… je cherche… Ah ! une idée me vient. J’ai une cousine toute jeune, dix-neuf ans, jolie comme un cœur, demoiselle et… presque vierge…

— Diable ! Son cavalier ne sera pas le plus mal partagé, celui-là.

— Certes non… mais comment l’amener à… cela ? Elle vit dans la solitude. Un chagrin d’amour la domine à ce point qu’elle songe à entrer au couvent.

— Triste remède !

— N’est-ce pas ? Ce serait une œuvre méritoire de l’en détourner, et l’occasion sera excellente.

Mais comment la décider à être des nôtres ?