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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/96

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LUBRICITÉS

leurs cavaliers qu’elles étaient réellement toutes attrayantes, assurance qui fut signée de longs baisers doublement mouillés.

Elles remirent leurs masques protecteurs et le souper commença.

Vous ne tenez pas, je suppose, à connaître le menu de ce souper.

Ainsi qu’on l’a pu voir, l’ordonnatrice du festin avait accueilli les avances non équivoques du peintre Alf. avec une satisfaction fort évidente, qui n’avait fait que grandir depuis les prémices de la répétition.

Ravie de l’occasion exceptionnelle qui s’offrait de rompre le carême de chair à plaisir implicite de son veuvage, elle était résolue d’en tirer toute la jouissance possible, et comme on dit, « s’en