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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/98

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LUBRICITÉS

Aussi, vers la fin du repas, le nègre ayant reçu l’ordre de s’éloigner à certaine distance, les yeux émerillonnés des groupes décelaient une envie monstre de passer du péché de gourmandise à celui de luxure. Excepté pourtant celui auquel appartenait Calypso, que la moitié de son as de pique (ô dérision !) avait dévolue au pianiste, le seul parmi ces messieurs qui fut d’un calme et d’une placidité rappelant vaguement « Mignon aspirant au ciel », ou à autre chose.

Mais de tous, le plus allumé était Alf. On doit se rappeler, du reste, que son priape était toujours à l’affût. Il faut dire aussi qu’il avait pris un apéritif, en se faisant branlotter doucettement sous la nappe par la douce menotte d’As-