Page:Escousse - À ma chambre, paru dans La Chanson illustrée, 1870.djvu/4

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Au sein de la détresse,
Quand je suçais mon lait,
Une tendre maîtresse
Point ne me consolait.
Solitaire couchette
M’endormait soupirant ;
Pourtant, pauvre chambrette,
Je vous quitte en pleurant !

De ma muse, si tendre,
Un dieu capricieux
Ne venait point entendre
Les sons ambitieux.
Briller pour l’indiscrète
Est besoin dévorant ;
Pourtant, pauvre chambrette,
Je vous quitte en pleurant !