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Page:Esope trad Corrozet.djvu/216

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196 FABLES D'ESOPE

Le Fevre ne se pouvoiî taire, Mais disoit au Chien rudement : « Content ne suis de ce mistere, Tu me destruys entièrement : Car tu dors paresseusement Quand je besongne à mon ouvraige, Mais au disner soubdainement Tu viens menger à mon dommaige. »

Tout ainsi aux champs et aux villes Les ungs servent au bien commun, Les aultres y sont inutiles Sans y faire prouffict aulcun. la grand faulte quand quelqu^ung Veult tant l'oysiveté ensuyvre, Sans riens faire en temps opportun. Qu'il veult du labeur d'aultruy vivre.

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