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d’amertume. De même ils ont atténué ce mal autant que possible à Béthesda. Si cela est admis par la réception de personnes venant de Béthesda, ceux qui le feront s’identifieront moralement avec le mal, car l’assemblée qui agit ainsi est responsable, comme corps, du mal qu’elle tolère. Si les frères croient pouvoir admettre ceux qui attaquent (subvert) la personne et la gloire de Christ, s’ils peuvent admettre des principes qui ont conduit à tant de mensonges, ils font bien de le dire, afin que ceux qui ne peuvent suivre une telle marche sachent ce qu’ils ont à faire.

Je me borne à placer cela sur les consciences des frères, en faisant appel à leur fidélité envers Christ, et je suis net de toute responsabilité à leur égard. Pour ce qui me concerne, je n’irai ni à Béthesda dans son état actuel, ni ailleurs où on recevrait des membres de Béthesda sciemment, pendant que Béthesda demeure ce qu’elle est. Je ne veux pas raisonner là-dessus en ce moment, mais je place la chose devant les frères, les pressant par leur fidélité à Christ et par les soins qu’ils doivent à ses saints bien-aimés, de faire leur devoir. »

Toujours à vous dans sa grâce,
J. N. D.


P. S. — Tout en me plaçant sur le terrain si simple de notre devoir solennel de garder les brebis de Christ de l’introduction secrète de ce qui renie sa gloire (horribly denies) et qui détruit l’intégrité morale de ses saints : tout en plaçant cela, dis-je, sur la conscience des frères, je demande si ce n’est pas une chose monstrueuse que les frères à Béthesda, refusant d’examiner le mal, obligent de cette manière des centaines de frères, et des assemblées nombreuses, à recevoir des personnes professant des doc trines qui renient le Seigneur, et dont la conduite sans repentance est telle qu’elle oblige d’autres chrétiens à se séparer d’eux. Je demande si ce n’est pas une chose monstrueuse que Béthesda nous force de cette manière à recevoir ces personnes dont nous nous sommes séparés après des enquêtes si pénibles et si douloureuses. Ils ont fait plus que de ne pas examiner le mal, ils ont permis qu’on approuvât, de la manière la plus complète, M. Newton devant l’assemblée, tandis qu’ils ont refusé la permission de toucher la question de la doctrine et de l’exposer. »


Mes frères, vous avez maintenant en regard les deux principales pièces qui ont donné lieu à la discipline dont nous parlons. Afin de compléter le dossier nécessaire pour juger sainement de ces