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ment seraient accomplies les Écritures qui disent qu’il faut que cela arrive ainsi ? »

(Newton). — Lettre sur des sujets relatifs à l’humanité du Seigneur. p. 24.

Confession de foi.

« Je suis heureux de pouvoir dire que j’estime, comme l’évêque Pearson, que Christ, quoiqu’Il prît un corps mortel, ne fut sous aucune nécessité de mourir comme nous, qu’il était toujours dans une proximité morale de Dieu, non moins quand il était sur la terre que quand il était au ciel ; qu’Il était toujours l’objet de la satisfaction, des délices et de l’amour du Père, que soit dans la crèche, soit dans la vie, soit sur la croix, Il était également, moralement parfait, aussi parfait qu’Il l’est maintenant dans le ciel, parfait dans toutes ses expériences intérieures, parfait dans toutes ses voies extérieures ; c’est pourquoi, à ce double égard, Il était tout à fait différent des autres hommes ; qu’Il ne fut jamais comme ceux pour lesquels et avec lesquels Il souffrit ; que toutes ses souffrances étaient comme Rédempteur ; toutes à cause d’autrui, et pour leur salut. J’accepte joyeusement les doctrines du Credo des Apôtres, du Credo de Nicée et de celui d’Athanase, comme contenant les vérités pour lesquelles je désire vivre et mourir. »

(Newton). — Lettre à un ami de Cork. p. 20.

Je le répète, je laisse à M. Newton la responsabilité de ses écrits, mais sans accepter néanmoins chaque mot de ces extraits, je crois qu’ils prouvent abondamment qu’il serait difficile de prononcer que l’auteur est un blasphémateur et un hérétique.

Ne pensez cependant pas que je ferme les yeux au mal. M. Newton a publié certainement des choses qui doivent être flétries d’un blâme non équivoque.

L’extrait suivant, tiré de mon premier travail en 1858, et que j’ai supprimé avec beaucoup d’autres extraits[1] pour les motifs ex primés plus haut, vous montrera que j’ai lu attentivement les ouvrages de M. Newton.

« J’objecte au passage des observations, page 9, qu’on lit ainsi : « Il était exposé par exemple à cause de sa relation avec Adam à cette sentence de mort qui avait été prononcée sur toute la famille humaine. » J’accorde librement que cette phrase en elle-même frapperait péniblement les simples et à juste titre, et depuis que

  1. Page 46, paragraphe 3.