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Et puis ils parsemaient le voile de Marie
Avec ces diamans éclos sur de beaux yeux ;
Et quand Berthe eut fini sa dixaine chérie,
Déposèrent du doigt la couronne fleurie
Au front de la reine des cieux.


Céans, des pèlerins vont prier à l’aurore,
Et sous leurs doigts pieux pend un long chapelet ;
Car des étés brûlans le souffle qui dévore
Et l’aile des hivers n’ont pu faner encore
Ces roses, doux présent que l’amour fit éclore
Sur une bouche qui priait.

Août 1833.