entre les formes de la nature animale et les formes des végétaux. Les relations des deux règnes, traitées jusqu’ici de rêveries, sortiront peu-à-peu des limbes de la science, et serviront à éclairer la marche de la nature, qui s’essaie d’abord sur la construction des plantes, avant d’aborder, chez les animaux, les mêmes faits plus compliqués d’organisation vivante. C’est la un vaste spectacle d’idées sur lequel nous aimons à nous arrêter.
VII. — Le musée de zoologie.
Il y a dans la Bible un beau passage, c’est celui où Dieu amène aux pieds d’Adam tous les animaux de la terre et tous les oiseaux du ciel, pour qu’il voie à leur donner un nom. Cette grande convocation de tous les êtres créés sous les yeux de l’homme, nous la retrouvons dans notre musée de zoologie. La science a rassemblé ici tous les représentans de la vie sur le globe et elle les a nommés. Ce nom exprime non seulement leurs particularités, mais encore quelques-uns des rapports qui les rattachent à la série. On n’attend pas de nous une description, ni un tableau des richesses variées que ce musée contient. Notre dessein n’est pas de passer la création en revue, ni de décrire les mœurs des animaux : il y a des livres pour cela. Nous avons en vue de signaler le mouvement qui entraîne, à cette heure, toutes les sciences naturelles vers une rénovation philosophique.
L’ordre qui règne au musée de zoologie est le ré-