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Page:Etudes de métaphysique et de morale, 1916.djvu/174

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REVUE DE MÉTAPHYSIQUE ET DE MORALE.

Il ne s’agit pas de dire, selon un genre de formule trop usité, que Malebranche et Maine de Biran, bien entendus, se concilient ; car l’ordre de réflexions qui leur fait à chacun une part et qui les appelle à concourir ne pourrait être complètement défini que par des pensées qui ne sont pas toutes enfermées dans leurs systèmes : il suffit peut-être d’avoir tâché de montrer comment ces deux grands « métaphysiciens » français se rencontrent encore assez pour que leurs thèses les plus opposées puissent être considérées comme des aspects complémentaires de la vérité touchant les fonctions respectives et les rapports de la conscience et de la raison.


Victor Delbos.