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Page:Eugène Le Roy - Les Gens d’Auberoque, 1907.djvu/236

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Cependant le projet de séparation des deux sections de la commune d’Auberoque avait suivi la filière ordinaire. Après l’avis favorable du Conseil d’État, il avait été envoyé au Corps Législatif et mis en rang utile à l’ordre du jour, grâce aux démarches du cousin de M. Duffart près de collègues faciles, députés bons enfants qui à l’occasion se passaient réciproquement la casse et le séné parlementaires. Voté sans opposition à la Chambre, le projet séjourna un peu plus longtemps au Sénat, où l’influence du cousin député était nulle ; mais enfin, vers la fin de l’année, après le vote favorable des pères conscrits, le Journal officiel, qui depuis peu avait remplacé le Moniteur, publia la loi qui érigeait en communes distinctes les deux sections d’Auberoque et de Charmiers.

Entre autres conséquences de la séparation, celle de la nomination d’un nouveau conseil municipal fut