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Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/159

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I


Des deux autres enfançons abandonnés que l’Audète porta aux sœurs de Périgueux, en même temps que la petite Nicette, l’un se nomme Émile Malvenu. Ce nom peu « jovent » lui vient d’une fantaisie de Rupin. Le vieux Géry cherchant le clerc pour faire sa déclaration, le trouva déjeunant à l’hôtellerie du Lion d’or avec un garçon arrivé du matin, pour « lever » les actes de mort de ses père et mère aux fins de se marier.

— Celui-là ne vient pas à propos ! s’écrie Rupin ; nous l’appellerons Malvenu !