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Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/217

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Arrivés devant la porte, elle se plante :

— Attends… que je te voie bien !

Et naïvement elle l’admire.

— Que tu es joli ! Tu sembles le fils du défunt M. d’Ecoussac qui passait des fois par là en cherchant le lièvre !

Milou sourit complaisamment.

— Maintenant, tu ne voudras plus m’aimer ? dit-elle, en montrant ses pieds nus et sa robe rapiécée.

— Que si ! ma Suzettou…

Et il la prend dans ses bras et lui donne un baiser.

— Ta vieille est à la messe ?

— Oui…

Et ils entrent dans la bicoque.

Deux heures après, Milou est de retour à Maumont, et la demoiselle, rentrant avec Guéral et la Poulette, le trouve attisant le feu sous la marmite.

Si la demoiselle Céleste eût suivi son idée, elle n’eût pas emmené Guéral et sa femme à Saint-Agnan, mais bien Milou. Depuis qu’il est