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jouer « au savetier » à des camarades qui ne connaissent pas ce jeu. L’un est désigné pour commander, et les autres s’asseyent en rond, côte à côte. On convient que chacun doit faire exactement ce que le maître commandera. Après quelques exercices, le maître ordonne de battre le cuir. Alors, tous les initiés tapent sur le dos des novices. (Verviers.)
Questions facétieuses.
1487.
Wis’ aléf-t i, mamé Jèzu, kwan i-l aveu kwatr an ?
Réponse : I-l aléf so sink.
« Où allait-il, maimé[1] Jésus, quand il avait quatre ans ?
— Il allait sur (= approchait de) cinq. »
— Il allait sur (= approchait de) cinq. »
1488.
Si v’ vèyé-st i-n botrès’, avou kwè lî fré-f si boneûr (si bo neûr) ?
Rép. : Avou dè sirach.
« Si vous voyez une botresse[2], avec quoi lui ferez-vous son bonheur (sa hotte noire) ?
— Avec du cirage. »
— Avec du cirage. »
1489.
Kè meu è-s’ ki lè fœm djâzè l’mon ?
Rép. : Li meu d’ fèvrîr.
« Quel mois est-ce que les femmes parlent
[le moins ?
— Le mois de février. »
[le moins ?
— Le mois de février. »
Jeus de société.
1490. On pratiquait autrefois à Liége un jeu qui consistait, pour celui qui dirigeait, à poser à chacun la question : Ki mètré-v è m’bansté ? « Que mettrez-vous dans mon panier ? » Il fallait répondre par des mots en é, tels que tâvlê « tableau », tchapê « chapeau », etc. (A. Hock Liége sous le régime hollandais chap. XVI.)