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Strophe II.
Et toi, ô malheureux ! ô époux fatal, gendre des Rois ! Sans le savoir, tu prépares à tes enfants la fin de leur vie et une mort lamentable à ta femme. Malheureux ! Combien tu es déchu de ton ancienne fortune !
Antistrophe II.
Je gémis aussi sur ta douleur, ô misérable mère, qui vas tuer tes enfants à cause de ton lit nuptial injustement abandonné par ton mari qui s’est uni à une autre femme !
LE PAIDAGÔGUE.
Maîtresse, tes fils sont délivrés de l’exil ; et, de ses propres mains, l’Épouse royale a reçu tes présents. Par là, tes fils sont en sûreté.
MÈDÉIA.
Hélas !
LE PAIDAGÔGUE.
Pourquoi restes-tu troublée, quand tout se passe heureusement ? Pourquoi détournes-tu ta joue, et ne reçois-tu pas mes paroles avec joie ?
MÈDÉIA.
Hélas ! hélas !
LE PAIDAGÔGUE.
Ces plaintes ne concordent pas avec ce que je t’annonce.