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pardon. La femme est-elle encore vivante, ou a-t-elle péri ? Nous voudrions le savoir.
LA SERVANTE.
Tu peux dire qu’elle est vivante et morte à la fois.
LE CHŒUR.
Comment peut-on être mort, et vivre ?
LA SERVANTE.
Déjà elle penche la tête, et elle rend l’âme.
LE CHŒUR.
Ô malheureuse ! quelle femme tu perds, toi si digne d’elle !
LA SERVANTE.
Le maître ne le saura qu’après l’avoir souffert.
LE CHŒUR.
N’y a-t-il plus aucun espoir de sauver sa vie ?
LA SERVANTE.
Ce jour fatal la contraint.
LE CHŒUR.
Ne prépare-t-on pas pour elle les solennités ?