Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/484

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PÈLEUS.

Ô vénérable ! ô épouse généreuse ! fille de Nèreus, salut ! Ce que tu fais est digne de toi et de tes enfants. Selon ton ordre, Déesse, je calmerai ma douleur, et, ayant enseveli celui-ci, je gagnerai l’antre du Pèlios où j’ai entouré de mes bras ton très beau corps. Ne faut-il pas, en effet, n’épouser que des femmes issues de parents bien nés, ne marier ses enfants que dans d’illustres familles, si on est sage, et ne pas céder au désir des mauvaises unions, même si l’épouse apportait dans les demeures une très riche dot ? Jamais, ainsi, il n’arrive malheur de la part des Dieux.

LE CHŒUR.

Les Daimones se manifestent de plusieurs façons, et les Dieux accomplissent bien des choses contre notre espérance, et celles que nous attendons n’arrivent pas, et un Dieu fait survenir les choses inattendues, et c’est ainsi que celle-ci s’est produite.

FIN D’ANDROMAKHÈ.