puis sur moi ! Que le Dieu est juste et pourtant cruel ! Le Roi Bromios nous a perdus, bien que de notre sang !
Que la vieillesse est triste pour les hommes, et qu’elle a des yeux farouches ! Plût aux Dieux que mon fils fût heureux à la chasse et tel que sa mère, quand, parmi les jeunes hommes Thèbaiens, il cherche les bêtes féroces ! Mais il ne sait que combattre contre les Dieux. Ô Père ! c’est à toi et à moi de l’avertir, de peur qu’il se réjouisse de mauvaises maximes. Où est-il ? Qui l’appellera en ma présence, pour qu’il me voie heureuse ?
Hélas ! hélas ! Quand vous serez revenues à vous, vous serez accablées d’une cruelle douleur à cause de ce que vous avez fait. Sinon, si vous restez dans l’état où vous êtes, sans être heureuses, du moins vous ne vous verrez point malheureuses.
Qu’y a-t-il donc de mauvais ou de triste en ceci ?
Lève d’abord tes yeux dans l’Aithèr.
Voici. Pourquoi m’ordonnes-tu de regarder l’Aithèr ?
Est-il le même encore ? Vois-tu quelque changement ?