Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/276

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IOLAOS.

Certes, jamais tu ne nous entraîneras par la violence, ni moi, ni ces enfants.

KOPREUS.

Tu le verras ! et en ceci tu n’es pas un bon prophète.

IOLAOS.

Cela ne sera jamais, moi vivant !

KOPREUS.

Écarte-toi ! Bien que tu ne le veuilles pas, j’emmènerai ceux-ci, selon le droit d’Eurystheus à qui ils sont.

IOLAOS.

Ô vous qui, depuis les temps anciens, habitez Athèna, venez à notre aide ! Suppliants de Zeus Agoraien, nous subissons une violence ; nos rameaux enveloppés de laine sont souillés, ce qui est un opprobre à la Ville et un outrage aux Dieux.

LE CHŒUR.
Strophe.

Ah ! ah ! Quelle est cette clameur qui s’élève auprès de l’autel ? Quelle calamité va-t-elle révéler ?

IOLAOS.

Voyez un vieillard sans force jeté contre terre ! Hélas ! malheureux que je suis !