Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/537

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cette nourrice d’enfants qu’elle a enfantés en vain ! Voici ! voici ! La tempête secoue la demeure et le toit s’écroule ! Hélas ! hélas ! Que fais-tu, ô fils de Zeus ? Comme autrefois Pallas contre Egkélados, tu répands dans ta demeure la confusion Tartaréenne !




UN MESSAGER.

Ô têtes blanchies par la vieillesse…

LE CHŒUR.

Pourquoi m’appelles-tu avec ces cris ?

LE MESSAGER.

Des choses horribles se passent dans les demeures !

LE CHŒUR.

Je n’appellerai pas un autre divinateur.

LE MESSAGER.

Les enfants ont péri !

LE CHŒUR.

Hélas ! hélas !

LE MESSAGER.

Pleurez ! car ceci est lamentable. Ô meurtres horribles !