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ORESTÈS.
Ah ! pourquoi me regarde-t-il, comme s’il contemplait un brillant signe d’argent ? Me compare-t-il à quelqu’autre ?
ÈLEKTRA.
Peut-être se réjouit-il, en te voyant de l’âge d’Orestès.
ORESTÈS.
Certes, d’un homme qui m’est cher. Mais pourquoi tourne-t-il autour de moi ?
ÈLEKTRA.
Je m’en étonne moi même, Étranger !
LE VIEILLARD.
Ô vénérable fille, Èlektra, rends grâces aux Dieux !
ÈLEKTRA.
Pour une chose éloignée, ou présente ?
LE VIEILLARD.
De ce que tu reçois un cher trésor qu’un Dieu te révèle !
ÈLEKTRA.
Soit ! j’invoque les Dieux ! Mais, enfin, que veux-tu dire, vieillard ?
LE VIEILLARD.
Regarde donc celui-ci, ô fille ! regarde le plus cher des hommes !