Page:Euripide - Electre, 1908, trad. Herold.djvu/34

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porté par des chevaux ailés, et les chœurs éthérés des astres, les Pléiades et les Hyades, vue qui met en fuite Hektor. Et sur le casque, tout en or martelé, des sphinx emportaient dans leurs griffes la proie conquise par le chant. Et sur la cuirasse qui enveloppe les flancs, la lionne au souffle de feu fuit, les pieds acérés, voyant le poulain de Pirène.

PREMIÈRE PAYSANNE.

Et, sur la lance meurtrière, bondissaient quatre chevaux, et, autour de leurs dos, s’élevait une noire poussière. Et le roi de pareils hommes, porteurs de lances, ton adultère l’a tué, ô Tyndaride, ô femme aux mauvaises pensées. Mais un jour les Ouranides t’enverront à la mort, et, un jour, de ta gorge béante, je verrai le sang couler, par le fer.