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Page:Euripide - Electre, 1908, trad. Herold.djvu/50

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ÉPISODE III


On entend des cris lointains. Le chœur remonte vers le fond du théâtre.

PREMIÈRE PAYSANNE.

Ah !… Ah !… Amies, avez-vous entendu ce cri ? Ou était-ce une illusion vaine ? On eût dit le tonnerre souterrain de Zeus. (On entend de nouveaux cris.) Voici que des cris s’élèvent, on n’en peut douter. (Appelant.) Maîtresse, sors de ta demeure, Électre !

Électre paraît, une épée à la main.
ÉLECTRE.

Amies, que se passe-t-il ? Comment va le combat ?

PREMIÈRE PAYSANNE.

Je ne sais rien, sinon qu’on entend des plaintes de meurtre.