La mort seule pourra mettre fin à vos violences, car je ne quitterai ni toi, ni ce berceau, ni ce qu’il contient.
Quelle indignité ! Elle croit s’emparer de moi par ses artifices.
Non ; mais je trouve en toi un être chéri.
Moi, chéri de toi ! Mais n’as-tu pas voulu m’empoisonner ?
Oui, tu es mon fils ; et c’est ce qu’il y a de plus cher pour une mère.
Cesse tes artifices ; il me sera aisé de te confondre.
Mets-moi à l’épreuve, mon fils, c’est tout ce que je désire.
Cette corbeille est-elle vide ? ou bien que contient-elle ?
Les langes dans lesquels je t’ai exposé.
Peux-tu les faire connaître avant de les avoir vus ?
Si je ne le fais, je consens à mourir.
Parle ; ton assurance a quelque chose d’étrange.
Regarde d’abord cette couverture que j’ai tissue dans ma jeunesse.