dote digne d’être contée. Il l’expose ainsi, au septième livre des Stromates :
« On dit que le bienheureux Pierre voyant conduire sa femme au supplice, se réjouit de sa vocation et de son retour dans la demeure ; il l’encourageait et la consolait de toutes ses forces, l’appelant par son nom : « Ô toi, lui disait-il, souviens-toi du Seigneur. » Voilà ce qu’étaient les mariages des saints et les sentiments exquis de ceux qui s’aimaient tant (voy. l’Appendice). »
Ce récit était assorti à mon dessein présent ; voilà pourquoi je l’ai placé ici.
CHAPITRE XXXI
Nous avons jusqu’ici indiqué le temps et le genre de la mort de Paul et de Pierre, comme aussi le lieu où leurs corps ont été déposés, après leur trépas. [2] Nous avons dit aussi l’époque de la mort de Jean. Quant à l’endroit de sa sépulture, il est indiqué dans la lettre que Polycrate (celui-ci était évêque de l’église d’Éphèse) écrivit à Victor, évêque des Romains. Il y est également question de Philippe et de ses ses en ces termes :