ne voyait rien de criminel en eux. Il ajoutait que les chrétiens se levaient dès l’aurore, célébraient dans leurs chants le Christ comme un Dieu, que leur enseignement leur défendait de tuer, de commettre l’adultère, de se permettre l’injustice, le vol et autres choses semblables. Trajan répondit qu’il ne fallait pas rechercher la tribu des chrétiens, mais la punir si on la rencontrait. » Et telle était de fait la ligne de conduite suivie.
CHAPITRE XXXIV
Pour ce qui est des évêques de Rome, la troisième année du règne de l’empereur désigné plus haut [100], Clément, termina sa vie, laissant sa charge à Évariste. Il avait en tout présidé neuf à ans à l’enseignement de la parole divine.
CHAPITRE XXXV
Cependant, Siméon mort, lui aussi, de la façon que nous avons dite, un Juif, du nom de Juste, reçut le siège de l’église de Jérusalem. Ceux de la circoncision qui croyaient au Christ étaient alors très nombreux ; il était l’un d’entre eux.
Eusèbe. ― Histoire ecclésiastique I.22