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Page:Eusèbe - Histoire Ecclésiastique (Trad. Grapin) - Tome 1.pdf/356

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les épîtres de clément de rome

taient vers d’autres contrées et d’autres nations avec la grâce et le secours de Dieu ; car les nombreuses et merveilleuses puissances de l’Esprit divin agissaient en eux encore en ce temps. Aussi dès la première nouvelle, les foules se groupaient et recevaient avec empressement dans l’âme la religion du créateur de l’univers. [4] Il nous est impossible d’énumérer et de citer par leur nom tous ceux qui, lors de la première succession des apôtres, devinrent les pasteurs ou Îles évangélistes des diverses églises du monde. Nous ne pouvons guère mentionner et transcrire ici que les noms de ceux qui ont transmis jusqu’à nous dans leurs mémoires la tradition de l’enseignement apostolique.

CHAPITRE XXXVIII

[l’épître de clément et celles qui lui sont faussement attribuées]

Tels sont, par exemple, Ignace, dans les lettres que nous avons énumérées, et encore Clément, dans celle dont l’authenticité est reconnue de tous et qu’il a rédigée pour l’Église de Corinthe au nom de celle de Rome. L’auteur y fait beaucoup d’emprunts à l’Épître aux Hébreux, soit pour les pensées, soit même pour certaines expressions qu’il rapporte textuellement ; il y montre avec évidence que ce dernier