CHAPITRE IV.
L’endroit où nous fûmes colloqués dès notre arrivée à Ou-tchang-fou était une petite pagode tout récemment construite, et dont les bonzes n’avaient pas encore pris possession. Le local était propre, mais très-insuffisant. Nous ne pouvions disposer que d’une étroite chambre, où l’air et le jour pénétraient par une lucarne unique, ouverte en face d’un grand mur ; il y faisait une chaleur étouffante. Comme nous devions rester plusieurs jours dans la capitale du Hou-pé, pour prendre une autre feuille de route et organiser une nouvelle escorte, nous fîmes tout de suite des réclamations, afin d’obtenir un logement qui put nous donner quelque espoir de ne pas mourir de suffocation. Tous les mandarins que nous vîmes nous promirent de s’occuper immédiatement de