Page:Evelyne, Aventure et intrigues d’une miss du grand monde, T1, 1892.djvu/15

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— Mettez vos bras autour de mon cou, voyez, il est entré complètement.”

Oh ! cher… cher !…

— Mon adorée ! quel céleste bonheur que d’être dans vos bras !”

— Lui serez-vous fidèle au moins à votre Eveline ?”

— Jusqu’à la fin de mes jours.”

— Oh ! cher William, je vous sens jusqu’au cœur !”

— Vous fais-je mal maintenant ?”

— Non, mon bien-aimé, vous me donnez un plaisir délicieux. Ah !… Ah !…” et je sentis, qu’il versait en moi un torrent de délices, la sensation fut trop forte, je m’évanouis.

Quand je revins à moi, je me trouvais entre ses bras ; il avait élevé une de mes jambes sur lui, nos chemises étaient relevées à nos tailles, nos chairs se touchaient et je sentais son affaire dure et raide tout contre mon petit orbite.

— Eveline aimera-t-elle bien son William ?”

— Oui, si William promet d’être fidèle à son Eveline !”

— Pourrai-je venir vous voir la nuit ?”

— Oui, si vous prenez bien vos précautions pour ne pas être vu.”

— Ma chère, permettez-moi de jouir de vous encore une fois ?”

— Oui, mon amour, aussi souvent que vous le voudrez.”

— Voulez-vous rester couchée, ou voulez-vous que je me mette à votre place ?”

— Couchez-vous sur le dos, mon cher William, je vais monter sur vous !”