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Page:Eyraud - Voyage à Vénus.djvu/237

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VOYAGE À VÉNUS

patrie meilleure, elle aussi souffre ici-bas du souffle glacé de l’indifférence et des épais brouillards que l’ignorance et l’égoïsme amassent autour d’elle pour ralentir ou égarer ses pas. Qu’elle fasse comme l’hirondelle, qu’elle s’élève au-dessus des choses de ce monde, et suive, en droite ligne, la voie du vrai et du bien ; qu’elle croie à ce précieux instinct que Dieu lui a donné comme un phare mystérieux pour éclairer sa route ; elle arrivera au port désiré… j’en ai la confiance certaine. »


Podélos me parla ensuite de l’origine du langage. Suivant lui, le langage…


— Sais-tu, mon cher Volfrang, interrompit Léo, que les dissertations physiques, physiologiques et philosophiques de ton savant vénusien ne sont pas précisément très-divertissantes. Tu serais bien aimable d’en rester là, et de revenir à mademoiselle Célia qui m’inspire beaucoup plus d’intérêt.