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IV

ACCUEIL FAIT PAR LES INDIGÈNES. — VÉNUSIA.


Ma joie fut grande de retrouver enfin l’air, la lumière et la vie. Je tombai au milieu d’une vaste plaine, dans une prairie dont l’herbe était beaucoup plus haute que celle de nos campagnes, et ce qui me frappa tout d’abord ce fut la vive lumière dont le paysage était inondé ; car Vénus est deux fois plus éclairée que notre planète, et le soleil y paraît deux fois plus gros.

— Il doit aussi y faire bien chaud, dit Muller.

— La température ne s’accroît pas dans ces pro-