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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/202

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der du sang et de tout animal étouffé, et d’animal mort (de lui-même), et de fornication ; et ils n’ont pas dit de chair. De plus, dans ces (mêmes) lois, les brutes mangeables, (Dieu) les appelle * pures, et (celles) non mangeables, impures ; non pas qu’impures par nature fussent (ces brutes), mais celles non agréables au jugement des hommes, Dieu les appelle impures ; car il savait qu’il est certaine bête qu’on a plaisir à manger, et certaine qu’on n’aime pas à manger ; et selon cela, il institua ses lois.

Mais rien d’impur (ne vient) des aliments : du Seigneur même écoutons cela : * Il n’est rien qui entre dans le ventre de l’homme qui puisse souiller l’homme ; mais ce qui sort de l’homme, cela souille l’homme. Et l’apôtre, d’avance ayant en vue par (effet de) prophétie l’injuste orgueil des sectaires, dit : * Ils retranchent des aliments, ils prohibent le mariage que Dieu a fait pour la consolation des fidèles, qui avec reconnaissance en jouissent ; car (c’est chose) sanctifiée par la parole de Dieu et par les prières. Non pas qu’il y ait quelque chose impure, et puis sanctifiée ; mais ce qui à eux paraissait impur à cause de l’immolation, (au sujet) de cela, l’apôtre dit que : * c’est sanctifié par la parole de Dieu et par les prières. Pour cela, dans une autre épître, il dit que : * quand quelqu’un des infidèles vous conviera, et que vous irez, de tout ce qu’on mettra devant vous, mangez, et n’ayez pas scrupule. D’où il est évident que parmi tout (cela) était (comprise) la chair. Et puis il dit que : * De tout ce qui est