Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/206

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nent (des hommes) d’élite dans la vertu, cela est admissible. Et non pas (qu’ils fassent) comme ces gens-là qui anéantissent ce qu’il y a de plus grand, (sous prétexte) que dès la piscine (du baptême) nous faisons vœu de nous abstenir de chair, et du mariage ; et puis rompent leur vœu, et s’en vont entrer dans la pénitence.

Et, si tu demandes si des tourments existent (de la part) de l’être bon, ils disent : il n’en existe pas. Et, s’il n’y a aucune crainte de tourments, n’est-il donc pas évident que des tourments ils ne craignent rien, et qu’ils sont indifférents dans le péché ? Mais de celui de qui il n’y a pas de tourments (à craindre), il n’y a pas de dons (à espérer).

Mais nous, disent-ils, pour cela nous avons fui loin du juste ; car, d’effrayantes menaces il menace dans ses lois, (disant) que : * Le feu est allumé dans ma colère, et consumera (tout) jusque dans les abîmes intérieurs ; et tout ceci était gardé dans mon trésor. Et ailleurs : * Dieu juge par le feu.

Ô (hommes) insensés et égarés ! si, à cause d’effroyables menaces, vous fuyez loin du dieu des lois, quand Jésus, de menaces encore plus terribles, (menace) du feu inextinguible, du ver immortel, et des tourments éternels, où aurez-vous à fuir ? Et, lorsque dans l’ancien et dans le nouveau Testament, nous trouvons les mêmes menaces et les mêmes promesses de biens, n’est-il donc pas évidemment démontré qu’un seul donateur est (donateur) de l’ancien et du nouveau Testament ?