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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/219

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64. Demain tu dois aller dans ta patrie, là, repose-toi.

65. Quand tu pries, sache bien avec qui tu parles, ou ce que tu demandes. (Tes) pensées en toi, recueille-les.

66. Quand Dieu t’envoie délicieuse nourriture, ou pain pur (froment), la part du Christ à un malheureux frère, donne-la avant ton repas, afin que le Christ soit ton commensal.

67. Quand tu t’assois à table, baisse la tête ; ne vois rien autre chose que toi seul, et mange avec reconnaissance.

68. Ne cherche pas la suavité des mets, et la satiété, mais seulement ce qui (de la faim) supprime le danger.

69. Que tes habits ne soient pas (faits) pour orner ta personne, mais seulement pour les besoins de ton corps ; mais, si le superflu, le déshonnête, tu l’aimes, tu es privé des ornements célestes.

70. Si tu es malade ou fatigué, ne te conduis pas avec autorité.

71. Si l’on te fait amitié, remercie Dieu, et, si on ne te fait pas (amitié), ne sois pas contristé, et ne contriste personne ; mais mortifie-toi un peu par le silence ; car celui qui combat a besoin de résignation.

72. Médite (en toi-même) le jour du jugement qu’a préparé Dieu.

73. Cette vie est un combat.

74. Celui qui est bon paraît gai.