ceté, qu’il soit fornicateur ou assassin. Donc, avec raison, les hommes sont dits auteurs des maux ; car ils sont eux-mêmes les causes du faire et du ne pas faire ; et les maux, nous ne devons pas les appeler personnes, mais produits de personnes, et mauvais (produits). S’ils demeurent dans cette stupidité, (en pensant) que, justement sans actualité, sans forme était ὑλη, et que Dieu l’a amené à l’ornement, aux formes, aux produits, donc ils supposent Dieu cause des maux. Mieux serait qu’un pareil objet fût resté informe, improductif, que d’arriver aux produits, aux formes, et de devenir la cause des maux des autres ; car, que peut être un individu qui serait, s’il était informe ? Il y a plus, dire informe, montre évidemment (qu’il s’agit) d’objets ayant forme. Or, s’il était quelque chose ayant personnalité, forme, il est superflu d’en dire créateur, Dieu.
Mais par cela même, disent-ils, que de la non-actualité, et de l’état-monstre (Dieu) a fait passer (cette chose) à l’état d’ornement, de forme, avec raison il est appelé créateur.
Ceci ressemble à cela. Quand, (avec) des pierres quelqu’un fait des constructions, de l’appropriation, de la disposition seulement il est créateur, et non de la nature même. Or, pour quel objet donc Dieu a-t-il fait l’informe, pour un état meilleur ou pour un état pire ? S’ils disent pour un état meilleur, alors, quant aux maux qui arrivent, ils doivent chercher d’où ils viennent ? Donc ces produits ne sont