Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/80

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rusalem et rassembler les Juifs, et régner sur eux.

Et ainsi s’efforce Satan de frustrer tout homme de la bonne espérance, et de l’attacher à un vain espoir. Il glorifie aux yeux des hommes les dragons, afin que, quand ils paraîtront terribles à quelques-uns, on les prenne pour (objets de) culte. (Satan) fait croire qu’il y aurait des monstres de fleuves et des génies de plaines, et, après avoir persuadé cela, (Satan) se métamorphose en dragon ou en monstre de fleuve et en génie, afin par là de détourner l’homme de son Créateur ; car s’il y avait quelque monstre (de fleuve) à l’état personnel, il n’apparaîtrait pas tantôt sous la forme d’une femme et ne serait pas tantôt phoque, et n’engloutirait pas les nageurs tombés sous ses pieds. Mais ou femme, femme il se tiendrait, ou phoque, phoque il resterait.

De même aussi, ce qu’ils appellent génie des plaines, ne paraîtrait pas tantôt homme, et tantôt serpent, (moyen) par lequel on a imaginé d’introduire le culte du serpent dans le monde. De même aussi, il ne paraîtrait pas une fois sous forme de serpent, et une autre fois sous forme humaine ; comme précédemment il a été dit que tout ce qui est corporel en d’autres formes ne peut changer.

Mais, si dans les aires (des champs) paraissent des mulets et des chameaux, c’est là forme de démons et non de dragons ; et si dans les plaines, des bêtes à la course rapide, chevauchant comme des hommes, s’élancent après le gibier, c’est là sur-