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AVANT-PROPOS

Ce Recueil de Chansons pouvait se passer d’une préface.

En effet, à quoi sert-il de recommander au lecteur une chose dont, en tournant quelques feuillets, il peut lui-même reconnaître la valeur ? C’est, en admettant qu’il lise cette préface, retarder son plaisir, et voilà tout.

Comme je l’ai dit quelque part :


A vin généreux pas besoin d’enseigne ;
Un livre n’est pas le parc de Saint-Cloud,
Que de grands fossés il faut que l’on ceigne,
Et toute préface est un saut de loup.

Mais mon excellent camarade Fénée tenait à faire imprimer quelques lignes de